J'écris ce dernier billet et je me permets de faire le point sur mon expérience. Depuis le tout début de la session, j'ai entretenu ce blogue, en écrivant à chaque semaine un billet sur un sujet bien précis. Comme toute chose de la vie, je tire du positif de cette expérience, mais j'ai conscience que ce n'était pas parfait et qu'il y a place à l'amélioration.
Tout d'abord, j'ai trouvé qu'il était intéressant de partager ces opinions avec mes collègues de classe. Bien que je n'hésite pas à partager mon opinion dans les cours, je sais que certaines autres ont des opinions tout aussi intéressantes, mais qu'elles n'osent pas lever la main en classe. Je comprends tout à fait, mais j'ai trouvé intéressant de voir la grande variété d'opinions qui peut exister sur un même sujet, entre plusieurs futures enseignantes en adaptation scolaire. De plus, j'ai trouvé que le simple fait de devoir partager son opinion de manière virtuelle m'a incité à mieux formuler et construire mes opinions. On sait toutes que parfois, on publie quelque chose sur le net, mais il est mal interprété par d'autres et cela peut mal tourner... Il m'a donc semblé que je devais être plus précise dans la formulation de mon opinion et choisir mes arguments avec un plus grand soin afin que tout le monde comprenne bien mes propos.
Cependant, j'ai une critique majeure à formuler au sujet du blogue. C'était parfois lourd de publier un billet à chaque semaine. Je me sentais parfois obligée de publier et je n'en tirais pas aucune plaisir... Bien que cela paraisse anodin, la rédaction n'était qu'une seule étape du processus; il fallait également lire et rechercher afin de mieux maîtriser notre sujet.
Somme toute, j'utiliserais volontiers le blogue en classe. Je trouve que c'est un outil intéressant et assez facile d'accès pour nos élèves. Quant à la lacune soulevée plus haut, je pourrais y remédier aisément. Par exemple, j'utiliserais le blogue comme lieu où les élèves pourraient faire de l'écriture libre (écriture selon ses intérêts et qui n'est pas corrigé par l'enseignant).
dimanche 10 mars 2013
mercredi 6 mars 2013
Internet, abrutissant??
Je peux tirer certains constats de ma lecture du texte de Rémi Thibert. Personnellement, j'ai trouvé le texte très pertinent. Il dressait un portrait réaliste de la situation actuelle de l'intégration des TIC à l'école. En effet, particulièrement en France (d'où l'auteur semblait provenir), une importante implantation d’infrastructures informatiques semble donner peu de résultats, car on remarque que les enseignants utilisent beaucoup les TICs, mais peu en présence des élèves. En effet, les enseignants ont recours aux TICs pour planifier leurs cours, mais n'osent pas les utiliser en présence des élèves. L'auteur aborde aussi le fait que la recherche ne détient peu de preuves permettant d'établir une connexion claire entre l'utilisation des TICs en classe et l'obtention de meilleurs résultats aux examens de la part des élèves. L'auteur dit aussi que ces recherches sont tout de même à prendre avec un grain de sel, car il est difficile d'évaluer «l'efficacité» de pratiques pédagogiques de manière égale...
Cependant, une notion abordée m'a fait réfléchir. Aujourd'hui, mon opinion n'est toujours pas formée entièrement. C'est une question qui a déjà été abordée dans d'autres cours, mais qui me laisse encore un peu perplexe.
Peut-on affirmer que l'Internet et les nouvelles technologies en général rendent imbécile?
D'une part, certains prétendent que l'utilisation grandissante des TICs abrutit et n'incite pas le développement des habiletés cognitives dites de haut niveau (telles l'inférence, la prise d'opinion...). Les élèves d'aujourd'hui auraient de plus besoin de sur-stimulation constante et seraient peu habitués à la recherche par exemple, l'information étant en tout temps disponible au bout de leurs doigts. D'autre part, certains autres affirment que l’avènement des nouvelles technologies a simplement changé la trajectoire qui mène au savoir (citation libre du texte de Thibert).
Personnellement, je considère que oui, il y a une différence entre notre génération et les élèves que nous avons présentement dans nos classes. Je peux comprendre le point de vue de ceux qui disent que les habiletés cognitives sont parfois compromises par les TICs. je peux aussi voir que pour certains élèves, l'école ne serait pas assez stimulante et interactive, mais je ne crois pas que ce soit le cas pour tous les élèves. Par contre, j'ai parfois l'impression que le problème est parfois amplifié par les auteurs. Comment peut-on dire que le problème est spécifiquement causé par les TICs? Plusieurs facteurs interagissant entre eux de manière dynamique peuvent susciter des problèmes une fois que les élèves entrent au secondaire. J'ai beaucoup de difficulté à comprendre comment on pourrait accuser les TICs et être sûrs qu'il s'agit PRÉCISÉMENT de la cause du problème.
Je vous pose alors la question: les nouvelles technologies abrutissent-elles nos élèves ou les rendent-ils plus allumés et curieux?
Cependant, une notion abordée m'a fait réfléchir. Aujourd'hui, mon opinion n'est toujours pas formée entièrement. C'est une question qui a déjà été abordée dans d'autres cours, mais qui me laisse encore un peu perplexe.
Peut-on affirmer que l'Internet et les nouvelles technologies en général rendent imbécile?
D'une part, certains prétendent que l'utilisation grandissante des TICs abrutit et n'incite pas le développement des habiletés cognitives dites de haut niveau (telles l'inférence, la prise d'opinion...). Les élèves d'aujourd'hui auraient de plus besoin de sur-stimulation constante et seraient peu habitués à la recherche par exemple, l'information étant en tout temps disponible au bout de leurs doigts. D'autre part, certains autres affirment que l’avènement des nouvelles technologies a simplement changé la trajectoire qui mène au savoir (citation libre du texte de Thibert).
Personnellement, je considère que oui, il y a une différence entre notre génération et les élèves que nous avons présentement dans nos classes. Je peux comprendre le point de vue de ceux qui disent que les habiletés cognitives sont parfois compromises par les TICs. je peux aussi voir que pour certains élèves, l'école ne serait pas assez stimulante et interactive, mais je ne crois pas que ce soit le cas pour tous les élèves. Par contre, j'ai parfois l'impression que le problème est parfois amplifié par les auteurs. Comment peut-on dire que le problème est spécifiquement causé par les TICs? Plusieurs facteurs interagissant entre eux de manière dynamique peuvent susciter des problèmes une fois que les élèves entrent au secondaire. J'ai beaucoup de difficulté à comprendre comment on pourrait accuser les TICs et être sûrs qu'il s'agit PRÉCISÉMENT de la cause du problème.
Je vous pose alors la question: les nouvelles technologies abrutissent-elles nos élèves ou les rendent-ils plus allumés et curieux?
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